Non à la psychose !

Beaucoup de lettres ouvertes ont été adressées au Président, au Ministre de la santé et aux membres du gouvernement les alertant des dangers que représentent les contradictions successives de leurs décisions, le passage en force des lois, les censures, les interdictions faites aux médecins de soigner librement, les mesures sanitaires excessives,… mais rien n’y fait.

Sont-ils sourds ou peut-être ne parlons-nous pas le même langage ?

Il est vrai que ce climat n’incite pas à la quiétude, loin de là !
Ce que je constate de plus en plus autour de moi et dans mon cabinet, c’est la dégradation de la santé mentale et psychique des personnes de tout âge. 

Les personnes que l’on voyait comme étant des piliers et qui se croyaient inébranlables sont aujourd’hui pétries de doutes et d’incertitudes. 

Les médias en entretenant des propos alarmistes et contradictoires participent activement à la hausse de nombreux symptômes. Au top du IT PARADE : la PEUR. La peur excessive de la mort, la peur d’être porteur du virus, la peur d’être contagieux, la peur des autres, la peur d’être contaminé… La PEUR ! La peur est pire que l’épidémie elle-même. 

Un médecin a affiché ceci dans sa salle d’attente :

«l’épidémie du covid 19 est une épidémie ordinaire. Il n’y aura statistiquement pas davantage de décès en mars 2020 qu’en mars 2019 ou mars 2018. Le confinement généralisé n’a pas de justification médicale, c’est juste de la politique. Deux conseils : lavez vous les mains 20 fois par jour (gel hydro alcoolique ou savon) et éteignez la télévision »

Comme un parent bienveillant rassure son enfant qui ressent de l’insécurité, ce médecin a bien compris que le besoin de ses patients à qui l’on fait peur, ont besoin d’être rassurés. 

Les 55 jours de confinement (du jamais vu) ont fragilisé les interactions dans les familles, les entreprises, les associations et les commerces et une surdose de stress et de contradictions ne peuvent qu’endommager nos capacités à penser et à élaborer. Un climat de défiance ne fait que participer au renforcement des mécanismes de défense tels que l’isolation, la dépréciation, l’idéalisation, l’intellectualisation, le déni, etc… qui conduisent à des passages à l’acte (différent du passage à l’action) comme des démissions, des tentatives de suicides, des burn out, des troubles du sommeil, des décrochages scolaires voire la phobie scolaire.…

En assujettissant et en manipulant leurs concitoyens, nos gouvernants ne représentent pas, dans sa valeur symbolique, le statut du « Parent bienveillant » dans lequel nous avons besoin d’une confiance absolue, de sécurité, de soutien, de compréhension, de dialogue, de protection et envers lequel nous nous devons d’une certaine loyauté.  Comment est-il possible d’être loyal quand il n’y a pas de réciprocité.

Non, ce n’est pas fini !

Une prise de position (conscience de chacun) est une opportunité inédite pour changer nos comportements.

Les sceptiques disent : tout va continuer comme avant
Les optimistes : une nouvelle vie commence
Les pessimistes : on reprend les mêmes et on recommence.

Et nous, où en sommes-nous ? 

Pour ma part, face aux « parents maltraitants » qui se donnent une fausse attitude de compréhension et une allure trompeuse de responsabilité en utilisant la menace, le chantage et le mépris, j’ai décidé de vivre et non de survivre.

Vivre c’est prendre le pouvoir sur ses pensées, sans se laisser envahir par ses émotions. S’informer, choisir et se positionner tout en se respectant et en respectant ceux qui nous entourent.

A l’heure où l’on nous bâillonne par le port du masque, n’ayons pas peur de parler, d’échanger, de communiquer, de partager, de se soutenir, de s’aimer !

A l’heure où l’on voudrait nous faire culpabiliser de prendre du plaisir, vivons pleinement notre joie et partageons-la !

Faisons preuve de créativité, de spontanéité et d’imagination pour innover, mettre en oeuvre une nouvelle idée, un rêve ….  Dépassons-nous, surprenons-nous !

Morine Stride